miércoles, 26 de noviembre de 2025

Des chaussures sur le Promenade du Danube

María Zambrano écrit dans Le rêve créateur (1965): «Plus que jamais, il est maintenant nécessaire d’une plongée lucide dans la folie et le crime.»
"Des chaussures sur le Promenade du Danube"
(G. Pauer y C. Togay)

© Viajeros Blog

Sur l'une des rives du Danube, à Budapest, tout près du Parlement dont l’image rend célèbre la ville hongroise dans le monde entier, il y a une sorte de sculpture métallique qui reproduit plusieurs paires de chaussures.

Des chaussures reliées entre elles par des lacets. Des chaussures vides, sans être humain à l’intérieur. Seulement les chaussures, comme témoignage de la sinistre tuerie des Juifs durant l'occupation nazie. Oui, on les attachait deux par deux, en nouant les lacets de chaque chaussure. Ensuite, on tuait l’un des membres de ce couple si pathétique; l’autre, celui qui restait encore en vie, se noyait dans le Danube. Je ne suis pas sûre que le mot terreur soit suffisant.

(Marifé Santiago Bolaños: "Diótima de Mantinea et la naissance de l'Europe", Antígona. Revue de la Fondation María Zambrano, n° 5, 2010, p. 162).

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